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Oser changer de vie
19 mai 2013

Idées reçues

DSCF4795Stéréotypes, clichés, lieux communs…. nous sommes tous environnés et pétris (à des degrés divers) d’idées reçues, construites avec notre éducation et consolidées par notre parcours et nos expériences de vie. Très répandues et communément admises par le plus grand nombre, ces idées ne sont pas remises en question, et sont transmises de génération en génération comme un cadre structuré, efficace et rassurant… Parfois même, ces idées sont assorties d’un péremptoire « c’est comme ça ! » qui clôt toute velléité de les interroger.

Et pourtant, les contre-exemples sont légion pour qui veut les voir, et viennent utilement saper ces réalités toutes faites. Des voyages à l’étranger, des livres ou des témoignages offrent à l’esprit curieux l’occasion de réaliser que d’autres façons de faire, de vivre et d’agir existent et peuvent être délibérément actionnées.

 Pour ce qui me concerne, ce n’est pas tant de multiples séjours à l’étranger (notamment en Asie et en Nouvelle Zélande) qui m’ont convaincue de ré-interroger mon schéma de pensée, mais la lecture d’un livre qui a été déterminant dans mon cheminement : Les Sentiers de l’Utopie, d'Isabelle Fremeaux et John Jordan, qui retrace leur parcours européen démarré en 2007 à la recherche d’initiatives innovantes dans un monde post- capitaliste. Ils ont ainsi identifié « différentes manières d’aimer et de manger, de produire et d’échanger, de décider des choses ensemble et de se rebeller »….. Permaculture, autogestion (y compris dans des écoles primaires), action directe…  ont enfin pris sens dans mon esprit, et j’ai refermé le livre en me disant qu’on pouvait faire différemment, sans être nécessairement déconnecté de la réalité, doux rêveur ou révolutionnaire. Décapant !

 Au-delà des questions « pourquoi ce déclic ? » (il est toujours plus facile de questionner ses idées reçues en s’étalonnant avec des gens culturellement, géographiquement et socialement proches de nous), et « pourquoi à ce moment ? » (sans doute parce que j’étais enfin prête, tout simplement !), la question fondamentale qui se pose est bien plutôt : comment gérer ce changement de paradigme et les déflagrations qui vont avec ? Et  c’est là que démarre une quête passionnante, celle de l’identification de son propre projet de vie. Mais ça, c’est une autre histoire.

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